(Le Devoir) À Dubaï, une cuisine aux mille et une saveurs

(Le Devoir) À Dubaï, une cuisine aux mille et une saveurs

D’un continent à l’autre, chaque nation a son histoire culinaire. L’évolution des pratiques fait le récit de peuples distincts, diversifiés et uniques à la fois. Reportage à Dubaï, émirat dont la jeune histoire comprend déjà plusieurs chapitres culinaires.

 L’histoire de Dubaï, deuxième émirat en importance des Émirats arabes unis, est récente. Ce n’est qu’en 1971 que l’union est formée pour mettre fin au protectorat britannique, en place depuis le début du XIXe siècle. La construction du port Rashid en 1972 et de celui de Jebel Ali en 1979 fait de Dubaï un pôle commercial majeur. Viennent ensuite la création de zones franches, l’ouverture au tourisme international et le développement immobilier vertigineux. Cela explique en partie l’essor économique de Dubaï. Mais en dépit du bling-bling, il y a des gens. Et à Dubaï, la grande majorité de la population (environ 90 %) vient d’ailleurs. Or, sa cuisine est délicieusement assaisonnée par sa communauté singulière.

Goûter l’histoire

La guide, Moza Almatrooshi, de l’entreprise féminine Frying Pan Adventures, nous fait découvrir le parcours des habitants du vieux Dubaï à travers leurs spécialités culinaires. La dégustation débute au restaurant Haji Ali Cafeteria, où on goûte au sandwich roulé illustrant bien la mixité culturelle de Dubaï. Il s’agit d’un paratha, un pain plat indien, dans lequel on met un oeuf au plat, du fromage à la crème, de la sauce piquante louisianaise et des croustilles omanaises. C’est croquant, crémeux et épicé à la fois. Le tout est accompagné d’un karak chai, une infusion de thé noir très amer allongée au lait concentré sucré.

Nous poursuivons notre épopée culinaire dans le souk aux épices, où l’on découvre toutes sortes d’ingrédients aux vertus culinaires ou médicinales. Cela va du safran à l’indigo, en passant par le zaatar et l’encens omanais. Il y en a pour tous les sens!

Nous nous rafraîchissons ensuite au comptoir Jafer Biman Ali, installé dans le souk depuis plus de 65 ans. On y sert des jus frais, comme celui à l’eau de rose et à la lime, et des desserts originaires d’Iran. Moza Almatrooshi nous explique que le commerce entre les deux peuples existe depuis longtemps, notamment pour la pêche aux perles fines dans la deuxième moitié du XIXe siècle, puisque la contrée iranienne est de l’autre côté du golfe Persique.

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